Le premier document connu retraçant l'histoire
de Puycelsi est, en 1180, l'acte de vente par
lequel l'Abbé Pierre d'Aurillac, vendit cette
seigneurie au Comte de Toulouse, Raymond V, à
qui l'importance stratégique du site n'avait pas
échappé : aux confins du Languedoc et de la
Guyenne, tout proche des plateaux Cadurciens.
Les Comtes de Toulouse fortifièrent la place et
édifièrent un château, disparu depuis, et dont
tout laisse penser qu'il fut leur préféré. Fidèle au
Comte de Toulouse, Puycelsi résista par deux
fois aux Montfort lors de la Croisade des
Albigeois : à Simon de Monfort en 1211, puis à
son frère Guy en 1213, qui ne purent s'emparer
de la citadelle. Le traité de Meaux en 1229, qui
marqua avec la fin de la Croisade des Albigeois
la réconciliation de Raymond VII avec le jeune
Roi de France Louis IX, stipulait que vingt-cinq
villes ayant résisté aux vainqueurs devaient être
détruites ; bien sûr, Puycelsi était du nombre.
Commença alors un long démantèlement du
village et de ses fortifications.